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RSE et gouvernance : quelle organisation choisir ?

Se lancer dans la RSE, c’est une bonne chose. Bien la structurer, c’en est une autre !
Nombreuses sont les entreprises qui souhaitent se lancer mais qui pataugent un moment pour trouver l’organisation idéale. Cet article pour proposera une structuration d’instances autour de 4 grands pouvoirs. Mais avant ça, nous vous proposons un petit rappel de définitions.

La gouvernance RSE c’est quoi ?

Nous retrouvons la notion de gouvernance au centre de la norme ISO 26000. C’est d’ailleurs elle qui irrigue les 6 autres questions centrales de la normes (environnement, droit de l’homme, relations et conditions de travail, loyauté des pratiques, relations aux usagers, communautés et développement locale). La norme ISO 26000 définit la gouvernance comme « le système par lequel une organisation prend des décisions et les applique en vue d’atteindre ses objectifs ».

You Matter complète cette notion de système avec principe d’instances et de répartition de pouvoirs. La gouvernance des entreprises se définirait par « l’organisation et la répartition des pouvoirs entre les différentes instances d’une organisation ».

Pour résumer, la gouvernance RSE serait la structuration de différentes instances (le système) se répartissant des pouvoirs en vue de prendre des décisions, de fixer des objectifs et d’orchestrer la mise en oeuvre d’actions RSE pour les atteindre, tout cela en collaboration étroite aves les différentes parties prenantes de l’organisation. Mais quelles sont ces instances, quel pouvoir ?

Le dialogue parties prenantes pour nourrir

La première instance d’une bonne gouvernance RSE est l’instance de dialogue parties prenantes. Cette instance a le pouvoir le nourrir la démarche RSE. Elle est constituée, idéalement, d’un panel représentatif des parties prenantes stratégiques de l’entreprise (internes et externes). Ce panel anticipe les opportunités et risques à venir. A travers une consultation annuelle, ce panel permet à l’entreprise de nourrir la démarche en partageant ses besoins. Il est important de tenir ce panel informé de l’avancement de la démarche !

Le Comité de direction pour décider

La seconde instance est le comité de direction (Codir) souvent composé des principaux dirigeant.es, directeurs et directrices de services ou départements de l’entreprise. Cette instance a le pouvoir de décider des orientations stratégiques RSE de l’entreprise sur la base des enjeux matériels prioritaires partagés par les parties prenantes lors de la consultation. Sa mission secondaire est de soutenir la démarche et ses acteurs en interne.

Le comité de pilotage (ou la direction RSE) pour piloter

La troisième instance possible est le comité de pilotage, aussi appelé direction RSE, mené par un collaborateurs ayant une bonne vision transversale de l’entreprise, ayant de qualité de communicant et surtout un pouvoir d’influence (pas trop bas dans la hiérarchie). Cette instance a le pouvoir de piloter la démarche sur la base des axes stratégiques RSE décidés par le Codir. Il anime le groupe de référents RSE, il suit l’avance des projets à travers des indicateurs de reporting et il interpelle de Codir quand nécessaire.

Le réseau de référents RSE pour actionner

La dernière instance est le réseau de référents RSE (ou ambassadeurs, ou correspondants). En effet, l’évolution des rôles et des responsabilités attribués aux direction RSE a conduit les entreprises à se doter d’une réseaux de correspondants RSE, faisant ainsi le relais entre le siège et le terrain, constituant un levier de déploiement supplémentaire et d’appropriation par les équipes opérationnelles. Si la direction développement durable est l’artisan du changement, les correspondants en sont le prolongement opérationnel. Cette instance a donc le pouvoir d’actionner la démarche RSE à travers la mise en oeuvre opérationnelle du plan d’actions RSE au niveau de son service. Il suit ses actions au travers d’indicateurs qui remonte à la direction RSE tous les mois. Ce réseau peut être constitué de représentants des différents métiers : service achats, responsable de production, responsable commercial, responsable foncier, QSE etc.


Ainsi la gouvernance est fonctionnelle et permet d’assurer la transparence, l’équilibre des pouvoirs et la concertation entre les parties prenantes.