Avec l’arrivée, en 2023, du nouveau standard européen élargissant le reporting extra-financier pour les entreprises de plus de 250 employés, la RSE a de beaux jours devant elle ! Cependant, les PME se retrouvent parfois un peu démunies face à ce sujet. Une récente étude de Goodwill Management (septembre 2021) a fait un état des lieux de la maturité de la RSE dans la PME et des axes de travail. Sur les 330 PME ayant répondu à l’étude, 85% d’entre elles estiment avoir déjà mis en place des actions de RSE mais seulement 14% estiment avoir mis en place une réelle stratégie de RSE intégrée dans la stratégie globale. Nous vous proposons dans cet article, une synthèse rapide mais efficace des principaux apprentissages de cette étude.

Des sujets RSE plus ou moins bien intégrés

Bonne nouvelle, les PME sont globalement matures sur les sujets liés aux relations et conditions de travail ! Les thématiques sociales de la RSE sont jugées globalement satisfaisantes pour près de 2/3 des PME étudiées. Le télétravail, l’accès à la formation, la sécurité de l’emploi sont les trois sujets les mieux notés. Cependant, il reste du travail à faire sur les systèmes de rémunération qui restent trop « opaques ou informels » pour 57% des sondés.

Concernant l’engagement environnemental, les PME sont cependant à la traine. Les PME obtiennent une note de 8,8/20 sur le volet environnemental. Hormis l’éco-conception et la gestion des déchets, le PME n’ont pas de stratégie à la hauteur des enjeux environnementaux qui sont les nôtres. Moins de 50% des entreprises questionnées ont un plan d’action pour diminuer leurs émissions de CO2 et seules 7% d’entres elles se déclarent alignées sur les Accords de Paris. Enfin , 40% des PME sondées ne font rien pour réduire leur impact sur la biodiversité et un retard important est évalué sur le sujet du numérique responsable.

Les 3 catégories de PME engagées dans la RSE

Bien que la maturité des PME sur le sujet de la RSE soit variable d’une entreprise à une autre, l’étude met en avant 3 catégories de PME déjà bien engagées sur le sujet.

Les PME « collaboratives » : elles se démarquent généralement pour leurs bonnes performances sur la questions des relations avec les parties prenantes internes et externes. Leur principal enjeu reste d’identifier leurs enjeux matériels (sociaux, environnementaux et sociétaux).
Les PME « locales » : bien ancrées sur leur territoire, elles se démarquent par une maturité sur la question des communautés et du développement local (cf. scope de l’ISO 26000). Leur enjeu RSE principal est de développer une vision 360° de la RSE à travers une stratégie clarifiée.
LEs PME « organisées » : ces PME ont une maîtrise parfaite des processus internes. Elles ont généralement une certification et/ou un label sur les sujets de la qualité, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement. Elles avancent avec des plans d’actions et des indicateurs de manière efficace. Leur principal axe de travail RSE est d’avancée sur les sujets sociaux et sociétaux.

Il y a de bons éléments de base mais il faudra que les PME investissent un peu de temps et d’argent pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation arrivante. Heureusement, de nombreux acteurs peuvent vous aider à monter en compétences sur ces sujets et Nicomak en fait partie !